Dans le monde professionnel actuel, à la fois complexe et reposant sur les data, les compétences de réflexion critique n’ont jamais été aussi importantes.
Selon le rapport sur l’avenir de l’emploi du Forum Économique Mondial, la demande de réflexion critique et d’analyse augmente à un rythme plus rapide que n’importe quel autre groupe de compétences.
C’est la raison pour laquelle les managers du recrutement recherchent à présent un système robuste permettant d’évaluer les compétences de réflexion critique pour la plupart des postes qu’ils doivent pourvoir. Quand on parle de réflexion critique, il s’agit d’une gamme de sous-compétences, incluant la recherche, l’analyse, le jugement, la résolution des problèmes et la réflexion personnelle.
L’entretien constitue une excellente occasion d’évaluer les compétences de réflexion critique des candidats. Il permet aux managers du recrutement d’approfondir leur processus de réflexion personnelle tout en adaptant l’évaluation aux besoins situationnels du poste.
Pour obtenir de meilleurs résultats, les entretiens doivent être précédés d’un test de réflexion critique, en plus d’autres tests de compétences et de personnalité. Les tests de recrutement vous permettent d’obtenir des connaissances approfondies sur les capacités de vos candidats, d’identifier les meilleurs talents et d’éliminer les candidats inappropriés.
Les managers du recrutement, pour rendre l’entretien utile, doivent poser le type de question de réflexion critique adapté aux candidats. Mais ces questions ne sont pas toujours faciles à trouver ! C’est la raison pour laquelle nous avons rassemblé 15 des meilleures questions de réflexion critique à poser en entretien.
Cet ensemble comprend 10 questions de réflexion critique comportementale, et 5 situationnelle. Elles vous permettent de créer une structure d’entretien appropriée aux besoins de votre entreprise. Des exemples de réponses à chaque question sont également inclus à des fins de référence.
Les questions comportementales en entretien requièrent généralement d’un candidat qu’il aborde ses performances passées. Cela permet aux managers du recrutement d’en savoir plus sur son expérience préalable et son adéquation au poste.
Lorsqu’elles sont adaptées à la réflexion critique et à l’analyse, les questions comportementales en entretien vous offrent des informations sur le style de réflexion d’un candidat, ainsi que sur les sous-compétences spécifiques de réflexion critique, notamment les suivantes :
Prise de décision
Résolution de problème
Traitement de l’information
Déduction
Résolution des conflits
Les 10 questions comportementales à poser en entretien ci-après couvrent toute une gamme de sujets, certains plus pertinents que d’autres, selon le poste pour lequel vous recrutez.
Voici les 10 questions de réflexion critique comportementale :
Comment faites-vous pour accomplir une tâche sans informations claires ?
Quelle est la décision professionnelle la plus difficile que vous avez dû prendre ?
Comment traitez-vous les nouvelles idées et approches ?
Comment répondez-vous à des points de vue opposés ?
À quelle rapidité prenez-vous des décisions ?
Avez-vous déjà anticipé un problème avant qu’il ne se produise ? Comment y avez-vous fait face ?
Quels conseils professionnels pourriez-vous donner à d’ancien employeurs ?
À quelle fréquence demandez-vous de l’aide à des collègues ?
Comment gérer les frictions entre les membres d’une équipe ?
Quelle est l’idée la plus innovante que vous ayez jamais eue dans le cadre du travail ? En quoi a-t-elle bénéficié à l’organisation ?
Poursuivez la lecture ci-dessous pour accéder à nos exemples de réponses pour chaque question.
Dans les environnements professionnels soumis à des contraintes de temps, les employés doivent souvent prendre des décisions sans disposer de toutes les informations nécessaires. Les réponses à cette question doivent montrer comment les candidats utilisent leur ingéniosité pour être performants dans le cadre de limites données.
Je préfère prendre des décisions après avoir compris tous les faits, mais j’admets que le besoin d’agir rapidement devient parfois prioritaire. Dans ces cas, j’étudie toutes les informations disponibles et je fais appel à mon intuition pour combler les lacunes. Je peux y parvenir en établissant un parallèle avec une tâche similaire passée ou en prévoyant les résultats futurs pour prendre la meilleure décision au moment présent.
J’ai connu cette situation lors de mon précédent emploi alors que je rédigeai une demande de financement dans un délai très serré. La section finale à remplir avant l’envoi était le résumé, dans lequel il était vraiment essentiel de vendre la solution de notre entreprise de manière convaincante et simple.
Ma manager n’était pas joignable à ce moment-là, j’ai donc décidé de contacter le siège de la société afin de récupérer les résumés de nos autres demandes de financement qui avaient été acceptées. En utilisant ces exemples, j’ai pu rédiger un résumé persuasif. Quelques semaines plus tard, le financement nous était attribué.
Cette question examine la capacité d’un candidat à prendre des décisions sous pression. Une bonne réponse sera la preuve d’un processus de réflexion clair et d’un jugement mesuré pour choisir une ligne de conduite appropriée.
Dans mon poste précédent en tant que manager, les licenciements font partie des décisions les plus difficiles que j’ai dû prendre. Dans ces situations, je devais mettre de côté les affinités personnelles et faire des choix drastiques en fonction des besoins de l’entreprise.
Cela a impliqué un processus strict de classement du personnel selon de nombreux critères différents, notamment le mérite, les compétences et l’ancienneté. Pour finir, nous avons privilégié les employés ayant le plus de potentiel sur le long terme, c’est-à-dire ceux possédant les compétences les plus demandées et ayant un état d’esprit axé sur la croissance.
Les décisions furent loin d’être faciles, mais en sachant qu’il fallait trancher de toute façon, je ne me suis jamais dérobé à ma tâche. Je crois que la meilleure approche pour une prise de décision professionnelle difficile consiste à rester objectif, à consulter les data et à prendre en compte l’impact sur le long terme.
L’ouverture d’esprit est essentielle dans la réflexion critique. Les candidats ne doivent pas craindre de se débarrasser des méthodologies traditionnelles si une meilleure alternative se présente. De même, ils doivent faire preuve de jugement pour évaluer la fiabilité et la véracité des nouvelles informations.
J’essaie toujours d’être réceptif aux nouvelles idées, car je sais que celles-ci encouragent l’innovation dans une entreprise.
Si je découvre que quelque chose peut être amélioré, je recherche des solutions et mène une enquête initiale pour m’assurer de leur efficacité dans d’autres contextes professionnels. Si je pense qu’ils ont du potentiel, je les teste sur la base d’un essai avant de décider de les mettre en place ou non de manière généralisée.
Cette situation s’est déroulée dans le cadre de mon dernier poste, où j’étais responsable d’une petite équipe. Après la transition vers une organisation de travail à distance au cours de la pandémie de COVID-19, un membre de l’équipe a demandé s’il pouvait réorganiser ses heures pour s’adapter à des contraintes familiales.
Cette demande m’a poussé à envisager les effets des heures de travail flexibles sur la performance, et j’ai décidé d’essayer un système « d’horaires flexibles ». En quelques semaines, la productivité était en augmentation significative et l’équipe indiquait un niveau de satisfaction bien supérieur au travail. Les horaires flexibles ont donc rapidement devenues un aménagement permanent.
La réflexion critique dépend de la capacité d’une personne à peser le pour et le contre d’un argument. Même lorsqu’une ligne de conduite est manifestement pire qu’une autre, les candidats doivent être en mesure de répondre à des points de vue opposés de manière respectueuse et constructive.
Je pense qu’il est très intéressant que les gens puissent exprimer leurs différents points de vue au travail, à condition qu’ils soient bien intentionnés. Écouter des points de vue opposés m’aide à affiner ma propre opinion et peut souvent amener l’équipe vers un terrain d’entente sur lequel s’appuyer pour prendre des décisions plus équilibrées.
Il y a quelques mois, une collègue et moi-même étions en désaccord sur la manière de fournir une campagne marketing numérique pour un client. Pour faire court, elle souhaitait lancer des publicités payantes sur les moteurs de recherche alors que je préférais créer un contenu sur le site Web de la société du client.
Après avoir écouté ses arguments, j’ai présenté mon cas pour montrer que le contenu marketing avait plus de probabilité de générer un rendement supérieur en exposant des études de cas de clients similaires du même secteur.
Finalement, nous avons décidé de choisir la stratégie du contenu, et attribué une petite partie du budget aux annonces publicitaires payantes. En quelques semaines, le client a constaté que l’affluence sur son site Web avait doublé et il était extrêmement satisfait de la façon dont nous avons géré le projet.
Dans un environnement de travail au rythme si rapide, les employés doivent agir rapidement et fermement. Cette question requiert du la candidat qu’il élargisse son processus de prise de décision. Les bonnes réponses trouveront un équilibre entre la réflexion et l’urgence.
Même si j’aime rassembler autant d’informations que possible avant de prendre ma décision, je sais que les échéances rendront souvent cela irréaliste. Parfois, il est d’une importance vitale d’agir rapidement afin de garder une longueur d’avance sur la concurrence ou d’accélérer un projet.
La première étape consiste à évaluer le niveau d’urgence de l’échéance. En cas d’urgence, je sais que je dois prendre une décision le plus rapidement possible. Dans ce cas, j’évaluerai rapidement les avantages et inconvénients de chaque option et sélectionnerai la ligne de conduite la plus adaptée aux objectifs de l’entreprise.
Lorsque je travaillais au service clientèle, je devais régulièrement prendre des décisions à l’instant T pour choisir la meilleure solution dans des contextes différents. Je m’assurai toujours d’avoir une vision globale des besoins de la clientèle, puis de choisir l’action la plus appropriée parmi les options disponibles.
Avoir des connaissances approfondies du contexte du secteur et un processus de sélection clair me permettait de prendre la bonne décision dans 99 % des cas.
Cette question établit une distinction entre les penseurs proactifs et passifs. Les candidats qui réussissent à répondre à cette question démontreront leur capacité à planifier à l’avance et à anticiper les risques : une compétence inestimable dans n’importe quelle entreprise.
En tant que manager d’un magasin de vente au détail au début de pandémie de COVID-19, il est devenu immédiatement évident que notre magasin devait changer certaines procédures avec l’augmentation du nombre d’infections.
J’ai décidé d’agir rapidement, d’investir dans des équipements de protection pour les employés, de mettre en place des parois en plastique aux caisses et de redéfinir la disposition du magasin dès le début de la pandémie afin de rendre le site plus adapté à la COVID, aussi bien pour notre clientèle que pour nos employés.
Notre approche proactive a fait écho auprès de notre clientèle, laquelle a apprécié les nouvelles mesures, alors que d’autres magasins alentour ne se sont pas tout de suite adaptés. Notre volume d’opérations a augmenté d’environ 25 % par rapport aux niveaux avant la pandémie. Lors de nos enquêtes mensuelles, les employés ont également signalé se sentir plus en sécurité.
Dans toute entreprise, il est important d’essayer et d’anticiper les risques. Pour cela, j’envisage toujours le pire scénario possible qui pourrait avoir un impact sur l’entreprise, et j’apprends des erreurs de notre concurrence.
Cette question mesure la propension d’un candidat à formuler des critiques, et s’il choisit de les exprimer d’une manière constructive ou négative. Il n’existe pas réellement de bonne ou de mauvaise réponse ici. Les candidats doivent simplement expliquer leurs suggestions de manière réfléchie et détaillée.
J’ai toujours essayé de donner des feedbacks en temps opportun à mes responsables. Exprimer des critiques peut être délicat, j’essaie donc de faire des efforts pour structurer la discussion d’une manière constructive et bienveillante.
L’un de mes anciens responsables avait un caractère particulièrement fort, ce qui ne facilitait pas le partage de nouvelles idées pour l’équipe. Si nous arrivions à démontrer le potentiel d’une nouvelle idée (via des data, par exemple), il était moins méprisant que si nous le suggérions de manière spontanée. Au fil du temps, il est devenu plus réceptif aux idées extérieures, et a cessé de les ignorer systématiquement.
Dans une autre entreprise, certains de mes collègues étaient mécontents car ils se sentaient sous-estimés par la manager. Plutôt que d’en parler directement auprès de la direction, j’ai abordé la question dans l’enquête trimestrielle auprès des employés. J’ai suggéré à la direction de donner plus de reconnaissance aux employés les plus performants afin d’augmenter leur motivation et leur satisfaction.
Les employés devraient savoir quand demander de l’aide auprès d’autrui lorsqu’ils travaillent sur un projet.
Une bonne réponse à cette question repose dans l’équilibre. Les candidats ne devraient pas imposer des tâches supplémentaires à leurs collègues pour un travail qu’ils pourraient faire eux-mêmes. Ils ne devraient pas non plus être trop obstinés à faire avancer les choses grâce à une opinion ou aide extérieure.
Quand on me confie une tâche à effectuer indépendamment, j’essaie d’éviter de demander de l’aide à mes collègues, car je sais que tout le monde est pris par son propre travail. Toutefois, il arrive parfois qu’un regard extérieur soit utile lorsque je me retrouve dans une impasse. L’aide repose sur la réciprocité, j’essaie donc toujours de prendre le temps d’aider mes collègues lorsqu’on me le demande.
Il y a environ un an, en tant que commercial, on m’a demandé d’intégrer des factures dans une feuille de calcul contenant l’historique des commandes de différents clients. L’utilisation de logiciels n’étant pas mon point fort, j’ai demandé de l’aide à une membre de l’équipe de développement, une personne avec laquelle j’ai déjà établi de bons rapports.
Je savais qu’il s’agissait de quelque chose qui lui prendrait seulement 15 minutes, je ne pensais pas la charger d’un poids en la sollicitant. Elle a dûment accompli la tâche et le projet a pu avancer. Je l’avais aidée sur un projet précédent, et j’ai également proposé mon aide pour des futurs projets en cas de besoin.
La résolution de conflits est une qualité difficile à trouver pour les managers du recrutement. Dans les environnements de travail où cohabitent différentes opinions et valeurs, il est important qu’une personne puisse désamorcer les situations de conflit avec une approche proactive, patiente et impartiale.
Lorsque des désaccords professionnels sont gérés de manière appropriée, je pense que le lieu de travail peut être sain et aider à promouvoir diverses opinions. Toutefois, lorsqu’ils deviennent personnels, ils n’ont aucune raison d’être et doivent être résolus immédiatement avec impartialité et en faisant preuve d’un bon jugement.
Dans mon ancien poste en tant que responsable d’équipe, un conflit a éclaté entre deux collègues après un désaccord sur la manière d’attribuer le budget trimestriel. À la première occasion, j’ai organisé une discussion en tête à tête avec chaque collègue afin de comprendre leur raisonnement et d’essayer de les réconcilier.
Après avoir désamorcé la situation, j’ai réuni les deux personnes afin d’en discuter dans un espace calme et rassurant. Grâce à des techniques d’écoute active et de prise de parole, ils ont pu résoudre leurs différends. J’ai assuré un suivi régulier au cours des semaines suivantes, et nous avons pu mettre un terme à ce conflit.
Il est demandé aux candidats de réfléchir à un moment où ils ont innové et proposé une nouvelle solution dans des postes antérieurs. Avoir dans votre entreprise des personnes capables de résoudre des problèmes de manière proactive permet de garder une longueur d’avance sur la concurrence.
Dans un poste que j’ai occupé précédemment, j’étais en charge d’un petit groupe de travail dont le but était de rechercher des moyens d’améliorer la productivité et l’efficacité. Chaque membre du groupe semblait avoir sa propre opinion sur la meilleure solution à adopter, mais la plupart impliquaient des dépenses que nous ne pouvions pas nous permettre.
Étant donné que la direction souhaitait une solution à faible investissement, j’ai proposé d’ajouter deux pauses de quinze minutes supplémentaires à la journée de travail des employés afin de lire un livre, de s’informer, ou de faire une petite promenade. En effet, je savais que de nombreux employés se sentaient épuisés à la fin de la journée, et cela se ressentait dans leur travail.
L’équipe a soutenu l’idée mais la direction était hésitante au début. Après avoir présenté mes arguments, la direction a accepté d’essayer cette solution pendant une période de deux semaines. À partir de la deuxième semaine, les résultats étaient évidents : les employés étaient plus efficaces et plus satisfaits au travail. Peu de temps après, le nouveau système de pauses a été mis en place à l’échelle de toute l’entreprise.
Les questions d’entretien situationnelles évaluent le comportement d’un candidat dans des circonstances spécifiques. Contrairement aux questions comportementales qui font appel aux expériences préalables, les questions situationnelles placent les personnes en entretien dans le nouveau poste afin de connaître leur niveau de performance.
Ce qui est intéressant avec les questions situationnelles est qu’elles permettent aux personnes faisant passer les entretiens de répliquer des scénarios spécifiques à la fonction dans lesquels les candidats devront faire preuve de réflexion critique. Par exemple, si vous souhaitez recruter un évaluateur de subventions, vous pouvez demander aux candidats comment choisir entre deux propositions de même niveau.
Les 5 questions d’entretien situationnelles que nous avons sélectionnées permettent d’évaluer une large gamme de scénarios de réflexion critique. Vous trouverez ci-dessous des exemples de réponses. Si possible, adaptez les situations au poste spécifique pour lequel vous effectuez le recrutement.
Vous remarquez que votre manager a fait une grave erreur dans un rapport. Comment gérez-vous la situation ?
Comment gérer une situation dans laquelle un maillon faible a un impact sur la qualité des performances ?
Si on vous confie 10 projets, mais que vous avez uniquement le temps d’en faire 3, comment choisir les 3 projets sur lesquels travailler ?
Vous êtes en charge d’un projet très urgent pour lequel des membres de l’équipe n’arrivent pas à s’accorder sur une stratégie appropriée. Comment faire ?
Vous avez découvert une nouvelle approche qui permettrait d’améliorer les performances tout en économisant des ressources. Cependant, cette approche ne rencontre pas vraiment de succès auprès de vos collègues. Comment présenter votre cas auprès de votre manager ?
Dans pratiquement tous les postes, les employés auront un supérieur hiérarchique. Les candidats ne devraient pas avoir peur de se confronter à l’autorité s’ils remarquent une erreur, mais ils doivent le faire d’une manière constructive et professionnelle.
Si je remarque une erreur dans le travail de mon manager, j’attendrai d’avoir l’occasion de lui en parler en privé. Après avoir abordé le sujet, je lui offrirai mon aide pour résoudre cette erreur.
Je suis certain que si j’aborde le sujet poliment, le manager appréciera mes bonnes intentions et le problème pourra être résolu rapidement et cordialement. Même si la situation peut être légèrement gênante, la priorité reste toujours de veiller à la meilleure décision pour l’entreprise.
Je me suis retrouvé dans cette position dans un emploi précédent lors de la vérification d’un document de mon manager avant qu’il ne soit publié. Le document comportait des statistiques incorrectes et des erreurs de formatage. J’ai pris la liberté de les corriger. Lorsque j’ai évoqué le sujet en privé avec lui, il m’a remercié de cette attention et tout ressentiment a été évité.
Cette question évalue la capacité des candidats non seulement à identifier les problèmes sur le lieu de travail, mais également leur volonté de les résoudre de manière proactive. Les candidats appropriés ne vont pas se dérober aux conversations gênantes, mais feront également preuve de respect et maintiendront les choses confidentielles.
Si je remarque qu’un membre particulier de l’équipe perturbe la réalisation d’un projet, je chercherai à proposer des solutions plutôt qu’à désigner des responsables. La première étape serait d’identifier l’origine des mauvaises performances du membre de l’équipe.
S’il s’agit d’un manque de compétences, je suggèrerais au le leader de l’équipe, en privé, de lui fournir une formation appropriée pour le mettre rapidement à niveau sur le projet. Sinon, il pourrait être réassigné à un autre domaine dans lequel il a une meilleure expertise.
Si sa performance est due à un manque de motivation, je suggèrerais que l’employé se voie attribuer des objectifs de performance personnalisés, une assistance et un feedback. Des encouragements, plutôt que des critiques, devraient aider l’employé à se sentir plus motivé.
Les employés devront souvent classer par ordre de priorité les tâches en se basant sur leur urgence et importance. Dans cette situation, l’évaluation critique est nécessaire pour distinguer les tâches importantes de celles qui le sont moins en utilisant des mesures spécifiques telles que le temps, l’effort et la valeur.
Si je devais gérer plusieurs tâches urgentes, je les regrouperais toutes pour commencer dans un seul document et les classerais en fonction de l’urgence des échéances. Ensuite, je marquerais d’un indicateur les tâches qui pourraient possiblement être déléguées à des collègues pour qu’ils les accomplissent.
Concernant les tâches restantes, j’identifierais celles qui sont à la fois urgentes et importantes. L’étape suivante consisterait à les classer selon leur valeur en prenant en compte les tâches ayant les conséquences les plus graves en cas d’échec de réalisation, et aussi les tâches ayant le retour sur investissement le plus élevé.
Par exemple, rater une échéance auprès d’une toute nouvelle cliente peut être plus dommageable que d’en rater une pour un client fidèle depuis plusieurs années, et pour le projet le moins urgent. En utilisant ce processus, je pourrais sélectionner les trois tâches :
que je suis le seul à pouvoir réaliser ;
qui sont urgentes ;
qui apportent une valeur importante à l’entreprise.
À un certain stade de la planification du projet, il est nécessaire de trancher pour faire avancer les choses. Les candidats retenus pourront synthétiser les points clés des différentes stratégies disponibles afin de faciliter une prise de décision soutenue par la majorité.
Dans ce cas, je rappellerais tout d’abord aux membres de l’équipe l’urgence de la tâche à accomplir et le besoin d’agir rapidement. Ensuite, je rédigerais une liste simple des avantages et inconvénients de chaque stratégie disponible, en attirant l’attention sur les risques potentiels pouvant survenir.
Je donnerais ensuite quelques minutes aux membres de l’équipe pour réfléchir à chaque option et exprimer les requêtes supplémentaires éventuelles. À ce stade, s’il n’est toujours pas possible d’arriver à un consensus clair, je demanderais un vote pour décider de la stratégie permettant d’aller de l’avant.
J’admets qu’il n’est pas toujours possible d’obtenir un accord clair. Mais en ramenant la situation aux simples faits, au moins tout le monde peut prendre une décision réfléchie et objective dans l’urgence.
Les penseurs novateurss peuvent constituer d’excellents actifs pour votre entreprise. Mais ils ont peu de valeur s’ils n’arrivent pas défendre leurs idées lorsqu’ils sont confrontés à une désapprobation. Bien que les points de vue des autres membres de l’équipe doivent être respectés, le candidat retenu doit être en mesure de défendre son point de vue de façon convaincante.
Avant de proposer l’idée à la manager, je ferais des recherches approfondies sur le raisonnement derrière la résistance de l’équipe. Il est possible qu’ils ne souhaitent pas démarrer une nouvelle courbe d’apprentissage ou qu’ils ne soient pas convaincus des avantages que cette idée présente.
Ces connaissances me permettraient d’ajuster ma proposition afin de répondre aux doutes de mes collègues. À ce stade, je présenterais l’idée à ma manager et expliquerais que je souhaite soutenir l’équipe à adopter la nouvelle approche avec des présentations et une formation.
Les sessions d’assistance auraient pour objectif de surmonter les hésitations de l’équipe en démontrant en quoi la nouvelle approche pourrait leur bénéficier sur le long terme. J’encouragerais aussi les commentaires anonymes afin de pouvoir améliorer cette nouvelle approche. Pour finir, j’essaierais de parvenir à un accord commun avec des résultats positifs pour toutes les personnes impliquées.
La réflexion critique est importante dans tout emploi qui implique une prise de décision. Toutefois, il existe des domaines dans lesquels les aptitudes critiques d’un candidat seront prioritaires. Ces domaines incluent :
Droit : les avocats, conseiller juridiques et managers des contrat traitent des informations complexes afin de constituer des arguments persuasifs
Éducation : les enseignants évaluent les avancées de leurs étudiants de manière continue, en plus de leurs propres méthodes pour atteindre les objectifs d’apprentissage à long terme
Direction : les managers analysent les informations, anticipent les problèmes et prennent des décisions professionnelles complexes en se basant sur des jugements exempts de tout biais
Recherche : les chercheurs recueillent des informations, traitent des data, étudient des modèles et tirent des conclusions pour informer des décisions futures
Ressources humaines : les professionnels des RH portent des jugements critiques et mesurés lors des recrutements et de la gestion de la conduite des employés
Finances : les employés du secteur financier analysent les data et évaluent objectivement les résultats afin de créer des plans d’action financiers
Médical : les médecins et autres employés du domaine médical examinent les patients et recueillent des informations afin de diagnostiquer les problèmes de santé et proposer ensuite la meilleure solution
Notre ensemble de questions de réflexion critique à poser en entretien est parfaitement adapté aux professions ci-dessus, mais vous pouvez également évaluer les compétences de réflexion critique lors du recrutement dans d’autres domaines.
Les esprits critiques rendent les entreprises plus compétitives. Rechercher activement les candidats possédant de fortes compétences en réflexion critique dans tous les postes à pourvoir donnera à votre entreprise un avantage concurrentiel important.
En ajustant légèrement votre processus de recrutement, vous pouvez transformer votre entreprise en une équipe d’esprits critiques !
Pour cela, vous devez incorporer un test de réflexion critique dans le processus de sélection des candidats, en plus des tests de compétences, afin d’éliminer les candidats inappropriés et sélectionner les meilleurs talents.
Vous pouvez alors utiliser certaines de nos questions d’entretien lors de votre propres entretiens afin d’évaluer encore davantage les compétences de réflexion critique des candidats et prendre une décision de recrutement réfléchie.
En mettant en place des évaluations de réflexion critique aux différentes étapes du processus, vous êtes en bonne voie pour recruter des esprits analytiques qui stimuleront l’innovation et vous aideront à faire prospérer votre entreprise.
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